La problématique du changement

 


L’internationalisation des marchés et l’exacerbation de la concurrence incitent les entreprises à modifier les processus et la structure de leur organisation. Selon les cas il s’agit de dynamiser l’approche commerciale ou d’intégrer de nouvelles technologies – il devient alors nécessaire  d’identifier les habitudes de travail contre-productives puis d’exercer les actions correctives indispensables afin d’augmenter la productivité. Dans un tel contexte, la résistance au changement est quasiment inévitable et ceci d’autant plus que  les structures, les processus et  les modes de management sont souvent en place depuis de nombreuses années.

A consulter : marketing-professionnel.fr

  • Quels sont  les éléments qui rendent le changement indispensable ?
  • Quels sont les  éléments de la problématique du changement : la dynamique, la motivation mais aussi ses freins
  • Comment gérer le changement et minimiser les effets de la déstabilisation qu’il entraine
  • Comment associer les collaborateurs au changement et recueillir l’adhésion de tous.
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I – Les causes du changement

Certains évènements marquent la vie d’une entreprise rendant ainsi nécessaire l’amorce d’un processus de changement

  • Les changements relatifs à l’évolution des marchés, à la réponse aux besoins d’une clientèle de plus en plus exigeante.
  • Les changements nécessaires à la modernisation de l’appareil productif, à la réalisation d’économies d’échelle.
  • Les changements liés à la cessation de certaines activités ou à la fermeture d’unités de production rendant indispensables la mise en oeuvre de politiques sociales.
  • Les changements liés aux délocalisations, aux réorganisations, aux fusions
  • Les changements rendus nécessaires par la restructuration du dispositif de communication interne.

II – les résistances au changement et la conduite du changement

A – Les résistances au changement


Pour Gérard Carton consultant-expert en conduite du changement et auteur de « Eloge du changement »,  « Un changement est une altération de la réalité dans laquelle évolue une personne. Il altère ses certitudes et ses projections dans l’avenir » .Le processus du changement est donc assimilable à un deuil, celui de la situation passée et les résistances seront d’autant plus fortes que la part altérée de la réalité sera importante aux yeux du sujet.

 Les cinq stades psychologiques selon Gérard Carton :

Face à un changement, chaque personne passe par cinq phases, plus ou moins longues et douloureuses selon les cas, mais toutes incontournables.

  1. » Le refus de comprendre. « Cela n’a rien à voir avec l’intelligence. C’est une réaction due au refus de voir sa réalité altérée. »
  2. » La résistance. Le changement devient pour la personne une chose possible mais pas souhaitable. Elle va chercher à l’aménager, pour le Eloge du changementrendre moins inconfortable. « Il existe plusieurs formes de résistance. L’inertie : la personne ne dit rien mais remet toujours le changement à plus tard. L’argumentation : elle discute le bien-fondé du changement, les hyptothèses de départ… Elle peut être insidieuse et se manifester par un excès de zèle, pour prouver que le changement tel quel ne fonctionne pas. »…..
  3. » La décompensation. Cette phase s’apparente à une dépression : la personne comprend qu’elle a perdu la bataille et se sent abattue….
  4. » La résignation. La personne accepte le changement mais contrainte et forcée. Elle n’est ni très heureuse, ni très dynamique. « …..
  5. » L’intégration. Le changement ne se ressent plus : c’est comme s’il n’avait pas eu lieu……

Gérard Carton, « Eloge du changement »
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2 commentaires sur “La problématique du changement

  1. Ma foi tout ça est bien dit et on ne peut quapprouver, dans lensemble. Mais je ferai deux remarques : 1. Il ne faut pas généraliser, il y a encore beaucoup de jeunes (et moins jeunes) qui aiment leffort, progresser, découvrir de nouvelles choses et ne sont pas amoureux de leur smartphone, 2. On ne lutte pas contre mais on doit favoriser pour. Lutter contre le chômage et contre la nullité de nos élites cest inefficace, promouvoir et aider à la naissance dune autre sorte de gens, cest souhaitable. Mais le chemin nest pas le même : il vaut mieux créer un nouveau chemin que pester contre celui que lon foule. Mais bravo au Dr Maudrux pour dire ce que nous nentendrons jamais à la télé, la 3ème poubelle après le smartphone et les réseaux sociaux. Bonne semaine quand même. Pierre

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