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II – Le processus de décision
Herbert Simon (Economiste prix Nobel en 1978) est l’auteur du modèle IMC ( Intelligence, Modélisation, Choix).
Ce modèle nous montre la complexité du processus de décision
H.Simon distingue 3 étapes :
– étape 1 : Intelligence:
Il s’agit ici de comprendre en recueillant toutes les informations possibles sur l’entreprise et son environnement
– étape 2 : Modélisation:
Ici, les informations recueillies vont être traitées – les décideurs vont ensuite rechercher les solutions envisageables.
– étape 3 : Choix de la meilleure solution compte tenu des contraintes.
On rajoute généralement une 4°étape pour le contrôle de la mise en oeuvre de la décision et l’exercice éventuel d’actions correctives (feedback).
Par ailleurs, Herbert Simon nous montre que les acteurs décident fréquemment dans le cadre d’une « rationalité limitée ». Pour simplifier, Herbert Simon remet en question le postulat de la rationalité de l’acteur – le processus de décision n’est pas toujours si rationnel qu’on pourrait le penser.
En effet, classiquement on suppose que le décideur disposant d’informations complètes connait à l’avance les conséquences de ses décisions !
Or, en pratique, il est très difficile, très long, et souvent très coûteux d’obtenir des informations complètes.
En bref, l’acteur sait qu’il est irrationnel de rechercher des informations complètes et, selon les cas, il sait donc qu’il agit dans le cadre d’une rationalité limitée.
Par conséquent, au moment de la prise de décision, il est quasiment impossible de prouver que la décision prise est la meilleure ! Le décideur s’arrêtera donc à une décision lui paraissant satisfaisante.
Les objectifs des décisions sont très variables- Ils peuvent être :
- économiques (ex. : conquête de marchés)
- financiers (ex : augmentation de CA)
- sociaux (ex. : politique du personnel)
Dans tout processus de prise de décision il faut également tenir compte des contraintes environnementales, telles que :
– Taux de croissance, inflation, marché de l’emploi…) ;
– Environnement juridique, nouvelles lois, nouveaux réglements ;
– Les contraintes organisationnelles et productives ( production en juste à temps, structure organisationnelle de l’entreprise, processus existants)
– La concurrence (nombre de concurrents, évolution de la demande, mondialisation…).
– La conjoncture, la mondialisation …..
c très important 😀
mais slv arrét d’une machine pour entretien quelle décision selon la typologie d’Igor Ansoff ?
=décision opérationnelle
😀 😀 😀 😀 😀
C’est très intéressant, comme doc!
Très bonne approche de la décision. je reste convincu que la décision n’est pas vraiment mathématique , il s’agit d’une inspiration.C’est pourquoi pour moi le individus doivent faire attention à ce sujet;
exact – il y a toujours une part d’iratiionnalité dans le processus de décision. Les outils ne représentent qu’une aide !
oh je t’aime le rédacteur, trop trop stylé ce que tu dis, merci beaucoup tu es adorable 😛
Tiens c’est sympa ça ! j’en ai rarement des messages comme ça sur un site d’economie / Droit! LOLLLLL ! 😆 C’est adorable aussi !
Cet article est très interessant mais j’ai besoin de l’auteur de ce texte et de sa date de publication svp, je m’en sers pour mon bac des gestion. Merci d’avance
MERCI
Quels sont les risques que prend l’entreprise lors d’une décision ?
Super jadorre marci bcpà biz
Bonjour.Svp j’aimerais savoir de façon brève quelles sont les différentes catégories de processus de décision ?
Comment sont-ils utilisés dans la gestion des examens scolaire?
Je vous remercie