Le financement des activités de l’entreprise

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  • III – Les différents moyens de financement

 

A – Moyens classiques

MOYENS DE FINANCEMENT

AVANTAGES

INCONVENIENTS


AUTOFINANCEMENT

Ce sont les fonds que l’entreprise dégage de son exploitation et qu’elle utilise pour financer ses investissements.

La capacité d’autofinancement (CAF) correspond au résultat de l’entreprise + dotations aux amortissements de la période nettes de reprises.

L’autofinancement est égal à la CAF déduction faite des bénéfices distribués.

 
  • Indépendance financière
   

 

 

 

 

 

  • Absence d’intérêts bancaires
 
  • L’autofinancement ne suffit pas souvent pour financer l’ensemble des investissements
 
  • Diminution des revenus versés aux associés (découragement)

EMPRUNT ACCORDE PAR UN ORGANISME FINANCIER

 
  • rapidité et simplicité
   

 

 

 

 

 

  • Financement important en valeur
   

 

 

 

 

 

  • Intérêts bancaires fiscalement déductibles. (Les intérêts apparaissent dans le compte de résultat en charges financières)

coût des

L’autonomie financière de l’entreprise diminue (le capital emprunté apparaît au passif du bilan dans le poste Dettes)

 

EMPRUNT OBLIGATAIRE

Des titres financiers (appelés obligations) sont émis sur le marché et proposés à des souscripteurs.

 Chaque titre représente une créance sur l’entreprise et est rémunéré par un revenu fixe appelé intérêt.

 

 

 

 

 

 

  • Financement important en valeur
  • Intérêts déductibles fiscalement
  • Coût des intérêts
 

 

  • l’autonomie financière de l’entreprise diminue
  • moyen de financement limité aux sociétés anonymes formalités importantes
 
 
 

CRÉDIT-BAIL (ou LEASING)

Il s’agit d’une location avec option d’achat à terme

 
  • renouvellement plus facile du matériel
 
  • déductibilité fiscale des loyers (les redevances de crédit-bail apparaissent en charges d’exploitation dans le compte de résultat)
 
  • autonomie financière préservée
 
  • coût élevé
   

 

 

 

 

 

  • moyen de financement limité à certains biens

EMISSION D’ACTIONS

Lorsque l’entreprise émet des actions, elle vend une fraction de son capital.
L’acheteur a deux motivations :

  • Il espère que les résultats de l’entreprise permettront de lui verser des dividendes.
  • Il espère revendre ses actions à un prix plus élevé que celui auquel il les a achetées.

Vente d’actions aux investisseurs

 

Mode de financement bien adapté aux différents stades de la vie de l’entreprise :

  • Le capital amorçage va permettre de financer la création de l’entreprise et des premiers produits.
  • Le capital-risque concerne les entreprises innovantes très prometteuses mais dont le risque d’échec est important un risque important d’échouer.
  •  Le capital développement s’adresse à des entreprises déjà rentables qui ont besoin d’investir pour assurer leur croissance.

 

Vente d’actions sur le marché boursier

L’accès à ce marché est conditionné par une bonne connaissance des techniques boursières.

L’entreprise doit donc recruter une personne spécialisée ou faire appel à un prestataire externe, ce qui représente un coût très important.

 

Lire aussi  Les effets des contrats

B – Le « Crowdfunding » ou financement participatif

Aujourd’hui, le Crowdfunding ou financement participatif se développe dans le cadre de nombreux projets.
Le crowdfunding (« financement par la foule ») permet à des particuliers, des associations ou des entreprises de financer leur projet en faisant appel au soutien financier du public au travers d’une plateforme web.

On trouve alors d’un côté un épargnant qui souhaite investir dans un projet, et de l’autre un porteur de projet ne possédant pas les fonds nécessaires pour débuter son activité

Les modèles courants de Crowdfunding :

  • Le premier modèle de financement participatif est le système par don s’appliquant aussi comme un achat par anticipation ou précommande. Ce système de crowdfunding permet aussi de récolter des contributions avant le lancement d’un produit, pouvant donner lieu à des contreparties diverses. Il s’agit de la forme la plus simple de crowdfunding car elle repose sur la générosité des financeurs et leur volonté de contribuer à la réalisation d’un projet. La collecte de dons peut être amorcée par une communauté déjà existante.
  • Le second modèle est celui de l’investissement ou la prise de participation en capital. Ici, le financement participatif permet la souscription de titres (actions ou obligations) où l’investisseur acquiert des titres de capital ou de créance émis par l’entreprise. L’entreprise, startup ou PME, bénéficie donc d’un véritable accompagnement avec un Business Angel.
  • Et enfin le modèle de prêt (peer-to-peer lending) qui est destiné aux structures souhaitant se créer ou se développer.

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